Mon copilote pour cette épreuve devait être Christophe Calicis,
mais il avait prévu d’autres occupations pour ce week end.
J’avais donc demandé à
Jérôme Rasse que j’avais copiloté au rallye
du Marquenterre.
110 voitures sont engagées, et 106 prendront le départ
Nous sommes deux en groupe GT, une Porsche en GT10 et notre MGF en GT9
Nous portons le numéro 65.
Nous arrivons vendredi soir à
Gournay.
Jérôme nous retrouve à Gournay samedi matin, et au
moment de partir en reconnaissance, il m’annonce qu’il ne
sent pas ce rallye et qu’il ne souhaite pas copiloter.
Bon, dans le team DLR avec qui nous sommes
venus, il y a deux copilotes Eric Delair ou Justin Pillain (qui a copiloté
en 2014 3 rallyes avec la MGF)
Justin a la banane lorsque je lui demande d’être le copilote
pour ce rallye.
Nous déposons la voiture au parc d’assistance et partons
avec Justin faire les reconnaissances des 2 épreuves spéciales
de ce week-end pendant que Dimitri et Renaud préparent la voiture.
Elle brille à notre retour… la hauteur de caisse a été
relevée et les pneus slicks ont été mis à
l’arrière.
Selon la météo, dimanche nous aurons du soleil et à
priori pas de pluie.
Nous revenons plus tôt aux vérifications
administratives pour effectuer le changement de copilote, et nous passerons
ensuite avec Eddy Delair les vérifications techniques.
La voiture ensuite est garée en parc fermé.
Nous nous retrouvons pour un bon repas convivial dans la famille d’Eddy
qui nous accueille près de Gournay.
Une petite inquiétude dans la nuit lorsque la pluie s’invite
elle aussi.
Je consulte la carte météo et les radars de pluie !!!
pour demain, cela doit être sec.
Après une bonne nuit et un changement d’heure, le temps semble
être en mode beau …
La pluie nocturne laisse cependant des zones humides.
Un passage de 20 minutes en assistance
et nous partons pour la première ES.
Justin ne retrouve plus la radio inter
casque qu’il tenait pourtant dans ses mains pendant l’assistance,
il parlera fort pour délivrer les notes…
Les freins ne sont pas en température au départ de la spéciale
donc je freine tôt pour passer la première épingle
droite.
Nous attaquons ensuite un très long virage à gauche, mais
cette portion de route est très humide et donc piégeuse.
Je serai donc très prudent, le sous bois est également glissant.
Nous arrivons ensuite sur une portion
plus rapide en plaine et plus sèche avec des successions de gros
freinages avec des virages équerres droites et gauches, ensuite
une portion rapide qui arrive dans un bois avec une route sinueuse où
nous devons garder un bon rythme avant d’arriver à une épingle
gauche très serrée à passer quasiment à l’arrêt.
J’aperçois la Saxo partie derrière nous Justin ne
m’entend pas lui annoncer cela, donc je me gare pour le laisser
passer. L’arrivée se trouve 400 m plus loin, le prochain
tour, si cela se reproduit je resterai devant…
Notre temps n’est pas très bon, mais il y a déjà
des abandons et des sorties de routes.
Nous nous rendons au départ de l’ES 2.
C’est une route très large en descente.
Je pensais que l’on aurai du grip,
grossière erreur, c’est humide et ça glisse.
La prudence est donc de rigueur dans cette descente, nous passons une
grosse chicane faite de ballots de paille et la route est ensuite sèche,
nous abordons une partie rapide, on passe la cinq jusqu’à
une équerre gauche, la route ensuite est plus sale avec un peu
de boue, on roule pas trop mal jusqu’à un gros freinage pour
une équerre droite dans un village avant de terminer par 400 en
ligne droite avec des petites bosses.
Nous soulageons un peu.
Justin me dit que ça passera à fond.
Notre temps dans cette ES plus roulante est meilleur.
Nous revenons à Gournay, posons
l’auto au parc de regroupement avant ensuite de faire une assistance
de 20 minutes encore.
Un peu d’essence, vérification des niveaux et des pressions
de pneus.
Et une recherche du boitier de radio dans notre zone d’assistance,
en vain.
Justin continuera donc à crier dans l’auto.
Nous repartons pour l’ES 3.
Les freins sont OK avant le départ, 5 4 3 2 1, c’est parti
l’épingle passe et ensuite la route est maintenant sèche.
C’est plaisant l’auto vit, les notes tombent bien.
Je reste prudent pour le passage en forêt, le passage de l’épingle
gauche où ça touche de partout, jusqu’à la
ligne droite où on passe la 5 et ensuite on passe l’arrivée.
On gagne presque 40 secondes.
On se rend ensuite sur l’ES 4 qui est maintenant praticable, On
améliore également.
On repasse en regroupement, et avant de repasser au podium, après
nos recherche infructueuse du boitier de radio, je me dis que les recherche
de Justin dans l’auto de course n’ont pas été
poussées, et BINGO, je trouve derrière son siège
bien caché l’objet de nos recherches. (sacré Justin!)
20 minutes d’assistance, et on part pour la dernière boucle.
Nous faisons le même temps dans l’ES 5 et améliorons
d’une seconde dans l’ES 6.
Le rallye se termine et la voix de Justin est préservée.
C’est tout de même plus agréable d’avoir le son
dans l’oreille.
Nous sommes 76 ième su 81 autos rentrées, premier du GT9
et second du groupe.
Je tiens à remercier les nombreux photographes qui me permettent
de mettre en image mon résumé.
Pour résumer en quelques mots
" Un bon rallye avec les amis …"
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