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Rallye du Béthunois 14 et 15 septembre 2014 |
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Le 37ème Rallye Le Béthunois représente un parcours total de 310,66 km pour 119,8 km chronométrés et 12 spéciales Programme du rallye mon résumé
Nous avions le numéro 88. Nous serons les seuls représentants du groupe GT de série. Ma copilote est Jessica Doublet Nous avons effectué les reconnaissances le week-end d’avant la course. Le programme du week-end est simple. 3 ES le samedi à faire 2 fois Et le dimanche 3 autres ES à faire deux fois J’arrive vendredi soir pour faire avec Jessica les vérifications administratives et techniques. Nous amenons ensuite la MG au parc fermé sur la place du beffroi de Béthune. Les affaires sérieuses débutent samedi vers 10h30 Nous sortons du parc, une assistance brève et nous nous rendons sur la première ES au parc d’Ohlain. Il y a un public nombreux pour cette ES qu’on a reconnu à pieds en grande partie. Il y a aussi un jump artificiel et des passages en forêt. Nous n’aurons pas de temps pour l’accrobranche.. Nous sommes au départ, on attaque une portion rapide qui arrive dans un parking où est installé un tremplin que l’on n’a pas vu lors des reconnaissances. Au premier tour on soulage le passage sur le tremplin. La MG plonge de l’avant, ca frotte, on continue le parcours qui est en forêt, le chemin est humide, ca monte, la voiture louvoie de l’arrière. On passe une équerre gauche pour attaquer une ligne droite de 500 m, nous avons du mal a garder le cap. Au bout, on fait le tour d’un arbre avec une corde qui a été creusée par les premiers véhicules passés. Nous retrouvons ensuite du bitume (mais il est lisse) On passe ensuite une chicane et on repart pour un second tour, on passe un peu plus fort sur le jump, ca touche toujours mais moins fort. Après la chicane, on prend une épingle gauche où j’arrive un peu trop vite. je dois passer la marche arrière et puis c’est un chemin de terre avec des gros cailloux. Et enfin, nous arrivons sur une vraie route, large et rapide qui se termine avec une arrivée dans une descente serrée. Notre temps est de 6 min 15 s et 5 dixième pour parcourir les 6 km, une spéciale que nous n’apprécions pas avec Jessica. Heureusement les deux suivantes nous plaisent beaucoup plus. La seconde spéciale débute sur une ancienne course de côte, la route y est large, des chicanes ont été installées ensuite nous pouvons rouler plus vite, nous passons un village avec des chicanes. Un peu de route une équerre droite sale pleine de terre où on s’arrête au bord du talus (encore une marche arrière) et puis une descente aux virages serrés et des chicanes dans un village à nouveau.. Cela fait du bien de rouler sur une route loin des jumps et des chemins de terre. La fin de cette ES se finit sur une route rapide qui se termine par deux virages à gauche serrés Notre chrono pour cette ES de 7.580 km est de 5 min 35 s 7 dixième Nous sortons de la spéciale et roulons vers l’ES 3 La spéciale est interrompue par une sortie de route. Les voitures sont arrêtées et je vois sous le devant de la MG des traces d’huile, le moteur est derrière il n’y a que le radiateur d’huile qui est devant. Je pense que la réception du jump a été fatale au radiateur. La fuite ne semble pas trop importante. Nous prenons le départ avec presqu’une heure de retard. Cette spéciale est rapide sur le début, beaucoup d’allonge jusqu’à une épingle droite Et puis à nouveau une partie roulante avec un virage gauche dangereux
et puis de nouveau du rapide pendant plus d’un kilomètre
jusqu’à une équerre gauche, et puis ensuite ca roule
un peu moins « vite » jusqu’à une équerre
gauche dans un village et là on relâche la cavalerie pour
arriver sur une épingle droite une portion à nouveau roulante
jusqu’à un gros droite équerre avec un talus en face,
ensuite c’est un peu plus technique (mais rapide) jusque la ligne
d’arrivée. Je suis inquiet par la fuite et attend l’assistance pour voir l’étendue des dégâts. Nous arrivons à Béthune pour un parc de regroupement qui sera rapide pour rattraper le retard. C’est ensuite l’assistance. Nous commençons par mettre de l’essence et puis on regarde
l’huile, le niveau a bien baissé. Nous profiterons aussi de cette assistance pour restaurer l’équipage. Et nous repartons pour la seconde boucle. L’ES 4 avec le jump. Nous avons décider de passer plus fort, et au dernier moment j’ai levé, il me semble que ca tapait moins fort. ensuite la monté dans le bois, avec des pierres et des trous, le gauche équerre et puis la ligne droite où on sent l’arrière qui cherche à se dérober, enfin on fait un tour et on fait le suivant, on arrive sur l’épingle gauche avant le chemin de terre Nous ne ferons pas la même erreur qu’au premier tour, et on passe le chemin de terre. La Clio qui partait deux minutes devant nous apparaît dans mon rétro. Je ne pourrai le laisser passer qu’à la sortie du chemin après un gauche équerre. Je mets mon clignotant, il me double mais curieusement on arrive à la suivre. Par contre dans la descente sur la ligne d’arrivée, mon levier de vitesse ne dirige plus rien. Nous passons l’arrivée en roue libre. Le symptôme me fait penser qu’une rotule devant ou derrière d’un des deux câble de sélection de boîte s’est décroché Après avoir retiré les casques, je me mets sous l’arrière de la MG et je vois une des 2 rotules qui est enlevée et juste au dessous une grosse pierre qui s’est logée juste en dessous et posée sur le protège carter. Je dégage l’intruse, et replace la rotule, et nous repartons. (je suis content de moi, la mécanique c'est pas trop mon truc) Notre chrono est meilleur de 4 secondes.
Enfin, nous en avons fini avec cette ES son jump et son chemin de terre défoncé. Nous arrivons à l’ES 5. Notre deuxième passage est meilleur on évitera la faute sur l’équerre droite on passe plus vite dans les portion rapides et on progresse de 14 s. Nous nous rendons vers l’ES 6. Nous gagnons presque 7 s. La MG va bien mais perd de l’huile. Nous rentrons à Béthune, il y a déjà un grand nombre de voitures qui ne sont plus là (38 voitures manquent à l’appel) Nous profitons de l’assistance pour mettre de l’huile et de l’essence. Nous mettons ensuite la MGF en parc fermé pour la nuit. Le dimanche, nous aurons trois nouvelles spéciales connues depuis de nombreuses années sur ce rallye du Béthunois. Une bonne nuit de repos et nous commencerons notre journée par
une assistance où nous allons tenter de colmater le radiateur avec
de la pate de soudure à froid. Nous nous rendons vers l’ES 7 « les deux rivières » La réparation n’a pas marché… on pert toujours de l'huile Cette ES débute dans un village. 200 m équerre gauche puis une portion de 600 m rapide jusqu’à une équerre droite La route est plus étroite mais rapide avec des chicanes pour casser le rythme et puis après une longue distance on arrive sur une équerre gauche avec une route défoncée qui se terminera par une équerre droite et la route redevient meilleure. Une longue portion très rapide suivi ensuite d’enfilade d’équerres droites et gauches rapides pour arriver à un gauche équerre sur un petit pont étroit suivi d’une équerre gauche. Ensuite une portion sinueuse rapide jusqu’à l’arrivée. notre temps sera 5 25 9 pour 6.440 km Nous nous rendons sur l’ES suivante. Les cordes sont neutralisées par des blocs de béton (donc gros danger) Il y a du retard suite à une sortie de route, on nous préviens
qu’il y a de la terre sur la route lorsque l’auto a été
retirée, il faudra faire attention. Au départ, on a 600 m à fond, une équerre droite dans un rond point . On passe la 2 mais on pourra passer en troisième au prochain tour,
ensuite on a une portion rapide jusqu’à un gauche droite
serré et puis une chicane suivi d’un droit équerre
et puis une partie rapide qui débouche sur un droit équerre
avec le début des blocs de béton, une partie technique et
sans le droit à l’erreur, on arrive à l’endroit
de la sortie et on se retrouve devant le départ Une partie rapide jusqu’à une nouvelle chicane et puis une portion rapide dans un village et là une partie technique sur une route étroite puis la route s’élargie mais las virages ralentissent le rythme. Nous arrivons sur une partie technique autour d’un pont avec une épingle gauche où je me loupe, la marche arrière sera passée pour passer l’obstacle. Après une partie sinueuse, la route est plus rapide, on passe une chicane une équerre gauche et plus de 600 m avant une nouvelle chicane et puis 1 km de ligne droite bosselée avant une nouvelle chicane. Ensuite 150 un droit équerre sur une belle route où ensuite on prendra de la vitesse pour ralentir sur un gauche équerre et puis une portion rapide agrémenté de quelques équerres et épingles et on arrive sur une route défoncée avant l’arrivée. Notre temps est de 11 min 50s et 9 dixième pour 15 km La MG donne un signe de manque d’huile par un petit cliquetis, on lui donne à boire, et on va vers l’ES suivante Le blanc sabot avec un chemin de terre qui doit avoir souffert du passage des quatre roues motrices Ca débute par une portion rapide suivie d’équerres
rapides avec des routes sales puis une partie technique sur une route
sinueuse jusqu’au passage autour d’un arbre, la route devient
meilleure après un droit équerre.
L’arrivée se fait sur un gauche équerre entre des rochers. Mais un drapeau jaune nous est présenter juste avant une voiture est sur le côté. Nous mettrons 11 m 40 s 7 pour faire les 14.700 km. Nous rentrons à Béthune, regroupement, assistance et nous repartons pour la dernière boucle. Nous décidons de lever le pied pour soulager notre moteur avec ses pertes d’huile
Pour l’ES 11 on gagne 26 s Et pour l’ES 12 on améliore de 21 s Et comme le dit la chanson, je mets de l’huile. Nous regagnons Béthune pour le podium final avec en poche la victoire de groupe et de la classe 9. Il manque plus de la moitié des voitures qui étaient au départ de ce rallye. Béthune est un rallye difficile
et encore des points précieux pour la Coupe de France des Rallyes. 45 pour la victoire de classe
Le rallye en chiffre 124 voitures engagées, 119 au départ 59 voitures à l’arrivée Nous sommes sur la 56 ième marche , et vainqueur de la classe 9 et du groupe GT.
Un grand merci aux photographes et vidéastes pour les images. à DMS pour la pate et à notre assistance avec Julien et
tous ceux qui étaient avec lui et dont je ne connais pas le nom Notre programme pour la suite Le finale de la Coupe de France des rallyes à La Rochelle du 17 au 19 octobre avec Benjamin Daras
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Mail Thierry Lambre | Haut de page | ![]() |