Rallye de la Porte Normande 26 et 27 octobre

Le rallye de la Porte Normande se déroulait les 26 et 27 octobre

En général, Aurélie œuvre en tant que chronométreuse, elle avait pris sa licence pour copiloter au rallye de Vervins mais cela ne s’est pas réalisé.

Je lui avais dit qu’il y aurait de la place dans la MGF dans l’année.

Deux dates ont été prises, le rallye de la Porte Normande et le rallye de Picardie.

Donc Aurélie débute lors de ce rallye.

J’assure donc la formation et le service après vente.

Elle a été également préparée et briefée par Manu Proisy .

Nous effectuerons les reconnaissances samedi en fin de matinée et en début d’après-midi.

Tout se passe au mieux, Aurélie en élève assidue a bien intégré nos conseils.

Les reconnaissances achevées, nous nous occupons du passage aux vérifications administratives.

L’heure étaient bien choisie, alors qu’une ½ heure avant, c’était la cohue, nous étions seuls à passer.

En cinq minutes, ces vérifications sont réalisées.

Direction les vérifications techniques, et là aussi, c’est la même affluence !!!

En 10 mn la voiture est vérifiée, et nous partons abandonner notre auto dans le parc de nuit.

Nous rentrons donc au gîte, Aurélie a du travail de copie et recopie de notes.

Côté météo, c’est encore sec, mais les prévisions annoncent de la pluie dans la nuit et le dimanche.

Avec une heure offerte par le changement d’heure, la nuit n’en a été que meilleure.

Dimanche matin, il pleut, l’horizon est bien bouché.

On prépare l’assistance, enfin nous visitons la tonnelle déjà montée avec la bâche au sol.

3 voitures passeront là, la Subaru n°9 de Jérôme JUZWENKO, la 206 n°47 d’Aline PLINGUIER et notre MGF

Nous porterons le n° 61.

L’assistance sera assurée par Christophe PLINGUIER assisté du mécano de Jérôme.

Nous partons au parc de nuit prendre notre auto.

Elle démarre, on ventile, et Aurélie patiente à la table de pointage de sortie de parc (qui est filmée) une interview des gens de l’ombre du rallye pour expliquer le rôle de chacun.

Mais notre minute est passée.

Enfin le carnet est donné et nous pouvons partir pour 10 minutes d’assistance.

On met la pression des pneus pour un terrain humide et gras.

Et on s’en va, on a 5 mn entre la sortie d’assistance et le départ (il y a moins de 2km)

En bref on discute dans l’auto pour savoir quand Aurélie mettra son casque et je trouve la route longue…

Nous aurions du tourner bien plus tôt

Demi tour on prends la bonne route, on double les voitures qui partaient derrières mais qui maintenant sont devant.

On pointe juste dans notre minute.

Aurélie se casque.

Nous arrivons sur la ligne de départ, je pense pouvoir ressentir la panique de ma copilote.

Le chronométreur est devant la MG et il s’écarte, je pensais qu’on avait une minute d’attente, il me fait signe d’y aller.

Ben alors, il faut partir, on y va…

Aurélie annonce les premières notes.
Un départ bizarre, il pleut, suis-je bien dans l’auto.

Nous avançons, la voiture réagit bien.
Depuis le Charlemagne, notre belle a eu le droit a une vidange et nous a fait un caprice (elle voulait des bougies neuves (souvenez vous au Charlemagne, l’auto broutait))
Les pneus sont en fin de vie (la commande est passée)
Toutes ces pensées dans ma tête se bouscule et on avance on vérifie les notes, mais ce faux rythme emmêle Aurélie qui lit les notes plus vite que la route se déroule sous nos roues.

C’est le métier qui rentre.
Nous progressons à notre rythme mais la Saxo qui partait derrière nous, déboule derrière nous.

Nous sommes presque à la fin de la spéciale, je vois une zone herbagée à gauche dans un virage à droite, j’y plonge, la saxo passe, j’accélère et la MG fait 90° dans l’herbe mouillée et boueuse.
Ma copilote surprise crie, et cela me fait rire…
La MG sort, Aurélie me débite d’un seul coup les 3 dernière notes et fièrement annonce qu’elle a fini son taf.

On fait 400 pour passer l’arrivée …

Nous nous arrêtons au point stop, on nous donne notre temps (4 40 4et on repart vers l’ES2
Le routier est assez long, cela nous laisse le temps de donner des précisions sur les notes et le tempo…

Bref nous discutons bien et la route me semble d’un coup inconnue.

Et zut demi tour, une nouvelle fois.

Le métier de copilote rentre, et avec la preuve par 2, ça rentre plus vite.

Au départ de l’ES je sens Aurélie moins tendue.

Le départ en descente dans un sous bois, je prends pas trop de risque, on arrive à la sortie du bois, ça va plus vite jusqu’à une épingle gauche.

Ensuite une petite ligne droite qui donne sur un droit i (droite insignifiant) mais ça, c’est quand le terrain est sec !
Là, on freine avant le Di pour ensuite passer un D équerre très boueux et puis ensuite une petite allonge, on voit un arbre pour un V0++D
Aurélie a du mal a sentir le tempo, mais ca va venir.
L'auto décroche dans une grande ligne droite (une grosse bosse) et nous arrivons à la ligne d'arrivée dans un gauche serré avec des pierres venant sur la route.

Notre temps 6 43 3, maintenant nous revenons à Gournay.

Nous passons en parc de regroupement, il pleut toujours, néanmoins la consultation des radars météo montre la fin de la pluie pour la fin de notre temps d'assistance.
Nous passons donc à l'assistance
C'est Christophe qui prend en charge la MG, un peu d'essence, on baisse la pression des pneus car j'ai confiance dans la vision des radars météo.

On se rend sur l'ES, le routier sans erreur, Aurélie se casque et on avance vers le départ.
Nous devons maintenant améliorer nos chronos.
La pluie baisse d'intensité.

Aurélie s'applique pour donner les notes, ça va mieux, on va plus vite.
La route est moins humide.
Notre temps est bien meilleur, on gagne 23s
Aurélie sent mieux la route avec les notes.

Maintenant, nous repartons vers l'ES4 et cela sans se tromper.
La route s'asséche

Les notes tombent on avance plus vite.
Aurélie est contente en fin d'ES, on gagne 17 s

La deuxième boucle s'achève alors que les nuages de pluie sont partis.
Un passage au parc de regroupement, puis l'assistance, et on part pour la dernière boucle.
La route est presque sèche mais il y a de laboue par endroit.
A l'entrée du village, il y a pleins de paille sur la route, on ralentit (il y a bien 2 ou 3 boules)
On fait un petit travers après un V1D fort
On gagne 1 s (nous avons laché quelques secondes à la paille)

Et nous partons pour la dernière ES
Tout va mieux
En fin d'ES il y a un triangle sur la route, une auto est en contre bas du champ.
On n'a pas trop perdu de temps.
Le dernier gauche à l'arrivée est couvert de cailloux.
Nous améliorons de 10s

Pour résumer en quelques mots
« Le premier rallye d'Aurélie, Un rallye humide »

Nous remportons le groupe GT de série et la classe 9

Et toujours un grand merci aux photographes et vidéastes